Suite à une étude réalisée en 2005 pour le compte du Muséum, plusieurs pistes de travail ont été retenues pour le futur Musée des Confluences. Parmi celles-ci la personnalisation de la visite, le recours au texte numérique, la recherche de nouvelles interactions avec le visiteur.
L’ensemble de ces pistes ont été testée dans le Museolab, lors du premier programme de recherche, puis ont conduit à diverses expérimentations dans des ateliers ou des expositions.
Personnaliser la visite
A condition d’avoir un environnement muséographique capable de différencier les visiteurs, il doit être possible de proposer à chacun une expérience de visite personnalisée. Celle-ci pourrait s’adapter à la langue du visiteur, à l’ordre de sa visite, mémoriser ses préférences etc. La difficultée principale réside dans le fait que l’expérience individuelle s’oppose à l’expérience collective. Comment proposer des parcours personnalisés dans un espace collectif ? Comment éviter d’enfermer le visiteur dans un dispositif mobile personnel ? Qu’est-ce que cela apporte véritablement ? Est-ce que le visiteur en tire un véritable bénéfice ou est perturbé ? Face à ces questions nous avons développé des prototypes s’appuyant sur la présence de puces RFID sur les tickets des visiteurs. Plusieurs services peuvent être proposés : un contenu lié à son profil ou un contenu adapté à la moyenne des profils présents dans une pièce, des systèmes automatiques ou des actions volontaires du visiteur, des systèmes autoapprenants qui n’imposent pas un fastidieux préambule de déclaration des outils pour emporter avec soi la visite et approfondir les sujets découverts.
Ce qu’apporte le texte numérique
Le texte imprimé est en général très présent dans les expositions et utilisés de multiples manières : signalétique, textes de zone, cartels, textes explicatifs... En substituant du texte numérique à du texte imprimé, de nouvelles possibilités s’ouvrent aux musées. Le texte numérique peut en effet s’adapter à la langue ou niveau de langage des visiteurs, proposer une plus grande quantité de contenu sur un espace réduit, donner de nouveaux niveaux de signification par la typographie animée. Toutefois il apporte son lot de contraintes techniques en terme de lisibilité, de température (pour la conservation des oeuvres exposées), de fatigue visuelle, d’ergonomie. Il impose de gérer les contenus par un système d’information et de production pensé en conséquence. Enfin de nouvelles technologies comme les encres numériques sont dans les laboratoires et risquent de modifier considérablement notre perception du texte numérique.
Texte dérivant profilé
Roulette
Star Wars
Diaporama
Fondus / signalétiques
Signalétique contextuelle
Nouvelles interactions
Un musée se doit d’enchanter le visiteur en plus de l’instruire et de le questionner. Pour cela il est difficile de s’en remettre aux outils informatiques habituels : passant nos journées devant des écrans d’ordinateurs, nous attendons autre chose de notre visite au musée. C’est pourquoi Erasme étudie des dispositifs pour que le visiteur, par ses gestes et son attitude, puisse interagir avec un environnement numérique. Il faut que cette interaction soit simple, accessibles à tous, fasse appel aux sensations du visiteurs et ne l’éloignent pas du contenu du musée : les objets et le sens.
Espace d’immersion
Malle à objets
Flux furieux
Evènements
Inauguration du Muséolab le 5 Juillet 2006.