Vendredi 29 septembre, j’ai assisté au festival émergence qui était autour des jeux et de l’art électronique à la Cité des Sciences et Maison de Lavillette. Par grand chose de notable sinon la très ergonomique Reactable du Music Technology Group de l’Audiovisual Institute at the Universitat Pompeu Fabra de Barcelone. (Dr. Sergi Jordà). Ce dispositif de mixage musical à plusieurs en live était en démonstration et ses auteurs ont réalisé une performance le vendredi soir en voici deux extraits :
et
Il y avait aussi le très attendu et très décevant Marcel.lí Antúnez Roca. Illustre pour avoir fondé la Fura dels Baus, il réalisait une performance avec un exosquelette sensé piloter par les gestes des écrans vidéos. En fait de pilotage il n’aurait pas fait plus avec une télécommande, et on est loin de ce qu’Atau Tanaka faisait avec Biomuse (ou au moins Atau faisait mieux semblant ...). Le plus pénible était le sujet de son spectacle qui ne pouvait sortir d’une autoréférence à la technologie. Quand l’art et la technologie ne savent parler que de la technologie ou de l’égo de l’artiste, le tout n’aboutit qu’à un nihilisme pré-pubère. Une petite vidéo quand même :
Voir la couverture de la manifestation par Régine sur We make Money Not Art.
Vendredi 6 Octobre, j’étais au Symposium Intensive science de Sony, à la Maison ROuge Paris. De très bonne conférences sur le continuator (un programme midi analysant en directe le style d’un pianiste et lui répondant), sur l’apprentissage du Robot Aibot , sur l’apprentissage d’un réseau de robots ou d’agents.
Un Aibot apprenant à nager :
il y avait aussi un dispositif mélant GPS, téléphone mobile, mixage en temps réel de son et de photos par Atau Tanaka et en démonstration le BlocJam. Il s’agit de petits blocs contenant chacun un son (un sample) et qui se branchent les uns aux autres pour générer des sons. Un peu comme la réactable mais en moins fin. Vidéo :
Yam
