Enjeux du e-paper en 2007
Contexte
A l’instar de la période de la renaissance, où le format et le contenu des oeuvres ont entraîné une dynamqiue convergente (support/contenu), on peut penser qu’une période similaire s’ouvre pour le e-paper :
- de + en + d’ouvrages numériques se trouvent sur Internet
- le support technologique/media existant ne permets pas un confort de lecture suffisant
- le contexte écologique exhorte à la baisse des couts de production du papier
e-paper = papier + Web
- Avantages du papier
- Confort de lecture
- Hiérarchisation et feuilletage
- Autonomie
- Avantages du Web
- Actualisation en temps réel : maj
- Richesse du contexte
- Liens hypertextes
- Personnalisation
Autour de l’affichage
Interface e-paper : l’excellence de la page
- La page contre un tronçonnement du contenu
- Des pages qui se recomposent au gré de la lecture
- Une ergonomie adaptée à la lecture
Contenu : lecture dans la profondeur du texte
- Lecture augmentée
- Diffusion des contenus
- Package de contenus et plate-forme de diffusion
Technologie
Encre < papier < reader
Il faut distinguer trois niveaux technologiques :
- l’encre électronique : capsules d’encre flexibles
- le substrat ou le papier : matériau qui peut accueillir l’encre (plastique, verre, tissu,ect)
- le dispositif informatique de commande et d’affichage
L’encre électronique a été créée en 1997 dans les laboratoires du M.I.T.
Il s’agit de capsules remplies d’un matériau bistable (des microbilles noires ou blanches), dont la présence sur la partie visible de la capsule détermine l’affichage du support. Le changement d’état de la capsule est commandé par impulsion électrique. Elle conserve son état une fois activé. La consommation d’énergie au repos est extrêmement faible. L’autonomie d’une feuille est d’environ 10 000 heures (sans l’électronique qui, le cas échéant, vient autour).
Le support d’affichage transparent (la page) accueille donc l’encre (capsules) dans une épaisseur de quelques dixièmes de mm.
Il est commandé électriquement par un dispositif électronique +/- complexe ou autonome. Il peut aller du dispositif embarqué à alimentation autonome au e-reader intégrant la page dans un module de lecture ou d’écriture.
On compte aujourd’hui :
- 8 encres
- 30 papiers
- 100 readers
Le papier électronique
Le papier électronique possède un brevet technologique qui spécifie sa capacité à être réinscriptible, communiquant et résistant à l’eau. Auquel s’ajoute le rich media.
Va hériter des SI, des sc cognitives, de la robotique
- saisie et échange de notes de lecture, de formulaire
- signature électronique
- statistiques
On estime à 70% la déperdition intellectuelle de la lecture sur ordinateur classique.
- Contraste : 1:20 (e-paper)
- Magazine : 1:10
Dispositifs
Un dispositif possède impérativement :
- Le papier + encre numérique
- Alimentation
- OS / Stockage et affichage de contenu
- Modules d’interactions
Différents dispositifs :
- Reader générique
- Reader propriétaire développé et dédié à un contenu
- Papier seul avec module embarqué léger
- Objet intégrant du epaper : téléphone motorola
Readers génériques :
- Irex (générique) : 21*15,5 / Notebook / 16 niveaux de gris / WiFi / 650 e / Format PDF retravaillé
- Sony Reader (pas bon)
- Fujitsu
- Vista e-paper
Readers intégrés :
- E-reader Echos (propriétaire ganaxa) : 176g / A5 / 8000 pages d’autonomie / 669 e / li un format de données propriétaires
Papier électronique / écran flexible seul :
- 0.3 mm d’épaisseur
- Un papier A5 réfléchissant + machine Linux : 20 euros (?)
- LG/Philips : papier couleur de format A4
Readers hybrides ou inclus dans des objets :
- Téléphones Motorola (Inde) avec affichage en segments : meilleure lecture au soleil, grande résistance à l’eau, coût moins important que LCD
- Polymere VIsion / Papier enroulable
- Pb de l’alimentation électrique : solaire en cours de test
Données techniques diverses
- 200-400 dpi vs 75 dpi pour un ordinateur
- 10 000 pages tournées
- 4096 et 64 couleurs : fin 2007
- flexible : fin 2007
Coûts
- Matrice A3 : 1000 euros
- Feuille A3 : 100 euros
Marques
- Ganaxa
- Irex
- Hearst
- Jinke
- Sony
- Stareread
Fabricants :
- d’encre : E-ink, *Bridgestone, *Samsung, Nemoptic, 3M
- de papier : Hitachi, Fujitsu, Matsushita, Philips, Sipix, Plasticlog, PVI, Toppan
- de dispositif : Intel, Sony, Philips, *StareRead, Jinke, Sipix
- de logiciels : Toppan, Adobe
- publicitaires : Interpublic, Havas, Quebecor
- papetiers : Toppan, Quebecor, PVI
Affichage
- Affichage de base en points par points (mesuré en ppp)
- Option de contenus segmentés : élément d’affichage unitaire plus grand-**-**
- Option de papier préimprimé (fond, logo, structure) : baisse du coût par rapport à du tout couleur
couleur :
- 50 points par pouce / A3 / 3000 euros
- NB sur papier préimprimé en couleur : A3 / 100 euros ?
Formats
Formats lisibles par les e-reader générirques :
- pdf / pdf retravaillé
- xhtml / css2
- word et tdt
Un contenu Web doit comporter une mise en forme (voire un contenu) spécifique e-paper -> pb d’homothétie-> formats propriétaires
Outils de création de contenu :
- Google Book + Gmaps : reader + interfaces
- Adobe Digital Edition : pendant lecture du pdf qui est pour l’imprimé. Dans la suite InDesign.
Dédié au readers qui supportent digital edition. DE permet de recalculer l’homothétie d’affichage - OEBPS 1.2 : format XML qui structure la production d’édition
- Outils de composition pour les auteurs : Bookcreator, STK
- Chaîne InDesign
Systèmes d’informations et réseau de maj du contenu
- WiFi
- Eth ou USB
- GPRS et téléphonie mobile : pour maj distante et en grand nombre. Peu viable pour le moment au niveau coût mais moins cher que les colleurs d’affiche. Descendant et remontant
- Radio (HiFi) ou TNT : descendant uniquement. TNT : grande échelle multicast
Données génériques :
- Utilisation des flux RSS pour les MAJ. Par le biais de Widget.
- Tous les contenus lus doivent être compatibles avec digitalreader
Contenus et usages
L’usager a plus confiance dans du PE surtout avec une trame préimprimée que dans du LCD (ex : taux d’intérêt d’une banque).
Difficile de penser qu’un reader générique réponde à toutes les attentes : comme pour le livre, la forme du reader sera lié à sa correspondance avec le contenu et l’usage qu’on veut en faire.
Il s’agit d’une expérience de lecture.
On se dirige plus vers un marché de niche qu’un reader générique : un ouvrage = un reader+contenu
A terme, on peut proposer un reader où on décorellerait le papier et le reader, mais ce n’est pas actuel.
Publicité : celui qui bénéficie du flux des annonceurs est celui qui a le pouvoir.
DRM
Il pourrait y avoir un DRM sur les contenus (Mobi-Pocket) mais ce n’est pas la politique retenue. C’est l’appel technologique qui prime pour le moment.
Marchés
- Chine : livre et presse
- Japon : affichage
- Inde : systèmes distribués information voix
- Europe+EU : applications verticales, affichage, presse, édition, médecine
Évolution des usages
- Rupture éditoriale, organisation du contenu (blocs, indexation contextuelle)
- Possibilité d’ajouter des contributions collaboratives en lecture ou en contribution : historique du livre avec commentaires actualisés
- Changement de point de vue ou d’ergonomie : carte interactive
- Rupture sur l’objet : tourner la page,
- Systèmes apprenants ou communiquants :
- si un élève reste trop longtemps sur une formule, enrichissement du contenu ou actionneurs externes pour prévenir l’environnement
- une affiche qui n’a personne devant elle transfert le contenu à celles qui ont des lecteurs
- Système de statistiques
- Changement de modes : lecture ou contribution
Interaction
Développements d’usages interactifs :
- télécharger du contenu en bluetooth sur TP
- personnalisation avec RFID
Le livre électronique portable / Flamarion
Plaisir d’utilisation et rapport physique à l’objet : lecture plaisir, globale, continue (peut s’arrêter ou on veut)
Options de visualisation développés par le numérique : carte de mots-clefs, recherche full texte, recherche avancée, outils linguistiques
Valeurs ajoutées (page à tiroir) :
- notes en bas de page
- appareils critiques
- recomposition de la page en fonction des appels de l’utilisateur
- compléments
- liens vers d’autres contenus (mais pas par défaut)
- définition de mots à sens
- outils visuels pour mieux comprendre (repérage sur une carte pendant la lecture)
- zoom des illustrations
- changement de la taille des caractères
Objectif : aller vers une ergonomie générale qui privilégie la lecture et dans un second temps l’activation d’une simple touche révèle une autre profondeur de lecture -> simplifier les approches
Lecture augmentée :
- texte (définitions), son (partition), image (carte, bd, ect) vient en complément du texte d’origine
- ré-actualisation du contenu par l’auteur
- commentaires des lecteurs
- commentaires audio de l’auteur
- lecture comparative
- bascule texte lu/audio
Diffusion des contenus sur une plate-forme dédiée :
- des histoires par épisodes
- un livre et ses compléments
- livre + version audio
- oeuvre complète
- livre+BD
e-reader:robustesse, taille, double-page, flexible, epapier dans un livre, GPS, métronome,
Retours d’usage au Japon
Intégration et tests en situation dans plusieurs domaines : affichage transports en commun, logistique tps réel, signalétique aéroport, affichages contextuels supermarchés... (voir le support de présentation joint)
- Sony e-book Librié : Papier électronique
- En 2006 le CA du e-book est égale au téléphone portable -> usages du papier électronique (5 milliars de Yen chacuns)
- Panneau d’affichage Transports en commun / métros
- Tests sur la résistance aux vibrations et à la chaleurs en cours
- Reader Fujitsu Frontech / FLEPia / 0.8 mm d’épaisseur / terminal : 1.2 mm / OS : Windows CE5 /Fichiers : PDF, Word / A5 : 241 euros / A4 : 343 euros
- Ecran Fujitsu Frontech / EP11 / 54 mm d’épaisseur / SD / 2080 euros
- Fujistu / RFID + PE -> logistique temps réel
- Seiko EPSON EPSON / A6 / 0.47mm / 2.1 inchs / 0.01mm
- NEC/Toppan / Temps d’attente devant un musée / One time password card with e-paper
- ASTREC / signalétique intelligente avec RFID personnelle aéroports
- Ishida / Midori / supermarchés : MAJ des prix en temps réel (promotions flash !) + affichages/ connecté sur PC central par Wifi
Conclusions
Aujourd’hui : papier électronique lisible utilisable en affichage et en lecture en NB
Les objets se développent autour d’un contenu et d’un usage donné
+ :
- qualité traitement photo
- simplicité de la création de contenu / plate-forme Adobe
- système ouvert qui pourra évoluer (système taïwanais sous linux)
difficultés :
- problèmes de droits sur les contenus
- nouveaux espaces communautaires mal maitrisés : myspace par exemple qui peuvent permettre une mise à jour des contenus dans et pour une communauté
- difficulté de dialogue en réseau entre les dispositifs eux-mêmes + réseau structurant
Alchimie à trouver entre contenu/plate-forme/ergonomie autrement moins intéressant que papier et moins intéressant que l’ordinateur portable
> un projet éditorial = un système spécifique (objet+logiciel)
Par exemple e-reader spécifique les echos (ganaxa) :
- démarrage rapide et sur la dernière page lue
- système de navigation pas décalé avec la vitesse de rafraichissement de l’encre
- pas trop d’hyperliens
- éviter les scrolls
- lecture assistée : analyse sémantique, occurences, co-occurences
Voir aussi :
– http://papierelectronique.blogspot.com