Erasme contribue par ses méthodologies et son action à la politique d’innovation publique et numérique de la Métropole de Lyon. Sa mission est de conduire et accompagner des innovations d’intérêt général, pour co-produire des usages et des communs transférables, dans le cadre des transitions du territoire et de la collectivité.
Dans une période où les incertitudes rendent l’intervention publique de plus en plus complexe, nous prenons particulièrement au sérieux notre rôle de laboratoire de l’innovation publique.
Nous avons initié et co-piloté plus de 50 projets en 2024, co-conduit 16 expérimentations, passé à l’échelle 25 solutions et collaboré avec 1400 professionnel.le.s.
Nous voulions partager avec vous notre activité, pas tant pour nous en satisfaire que pour mettre en lumière les actrices et les acteurs impliqués et partager avec vous des sujets de potentielle collaboration.
FAQ :
1. Quel est le rôle d’Erasme au sein de la Métropole de Lyon ?
Erasme, c’est le labo d’innovation de la Métropole de Lyon, né en 1998. Sa mission ? Conduire et accompagner des innovations utiles à tous. Il co-produit des usages et des ressources partageables, aidant ainsi aux transitions du territoire et de la collectivité. Et il booste une culture pro orientée vers les tests et l’agilité.
2. Comment Erasme s’adapte-t-il à l’accélération des changements écologiques, technologiques et sociétaux ?
Erasme adopte des approches systémiques, transversales et pluridisciplinaires pour gérer la complexité croissante de l’intervention publique. Il a mis en place des dispositifs comme Datagora, l’Incubateur, les Classes Culturelles Numériques (CCN) et TIGA (Médiation Industrielle), regroupés sous l’appellation "territoires apprenants" pour favoriser une volumétrie de projets importante et une connexion accrue aux directions métiers.
3. Quels sont les principaux chiffres clés de l’activité d’Erasme en 2024 ?
En 2024, Erasme a explosé les compteurs avec une croissance de 51% par rapport à 2021 et de 33% par rapport à 2022. Environ 50 projets ont été lancés ou co-pilotés, impliquant 1400 pros et participants. Erasme a collaboré avec 50% des directions métiers de la Métropole et a mené 16 expérimentations en co-conduite, avec 25 projets terminés ou mis à l’échelle.
4. Erasme ça doit coûter cher, seule une grande Métropole peut s’offrir un Lab d’innovation ?
Erasme, c’est une petite équipe pluridisciplinaire qui représente seulement 1/100 du budget de la Direction informatique. Notre approche frugale permet souvent d’économiser de l’argent sur le développement des projets et de réinternaliser les compétences. En période de crise, c’est un outil précieux pour aider les chefs de projets à vérifier l’impact des solutions qu’ils vont déployer.
5. Comment le programme Datagora contribue-t-il aux politiques publiques de la Métropole de Lyon ?
Datagora, c’est le programme qui développe des projets innovants de valorisation de données au service des politiques publiques. En 2024,12 projets ont été réalisés, dont des expérimentations et des déploiements, impliquant 14 directions métiers. Par exemple, le "Calque de plantabilité" aide à identifier les meilleurs endroits pour planter, et "Immersion IA" forme les cadres de la Métropole à l’intelligence artificielle.
6. Quel est l’objectif de l’Incubateur d’Erasme et comment soutient-il les agents de la collectivité ?
L’Incubateur d’Erasme accompagne les intrapreneurs de la collectivité à mener des expérimentations en 1 an. Il offre un accompagnement structuré, des ateliers participatifs et une intégration aux interlocuteurs techniques. En 2024, il a soutenu 12 projets, dont "Arbre Témoin" et "Let’s Gone", en se concentrant également sur le renouvellement des modes de faire dans le champ des solidarités (Promo PMS).
7. Que sont les Classes Culturelles Numériques (CCN) et quel est leur impact sur le territoire ?
Les CCN, ce sont des projets culturels menés en collaboration avec un artiste ou un scientifique en résidence en ligne et dans les classes. En 2024, 9 projets ont été réalisés, touchant des écoles, collèges et IME, souvent situés dans les quartiers politiques de la ville. Les CCN couvrent des thématiques variées (mixité, histoire, économie circulaire, etc.) et sont même exportées en France et à l’étranger.
8. Comment l’UrbanLab, l’espace physique d’Erasme, favorise-t-il l’innovation ?
L’UrbanLab, c’est le lieu / studio d’Erasme, situé au sein du Pôle PIXEL. Il accueille des événements, des ateliers, des rencontres et des séminaires pour favoriser l’innovation collaborative et l’exploration. Il offre des espaces, du matériel et des opportunités d’innovation, met en relation les acteurs privés et publics, et accompagne le développement de projets innovants. En 2024, il a accueilli 65 événements avec 1400 pros et participants.
9. Quelles sont les intentions d’Erasme pour 2025 ?
Pour 2025, Erasme prévoit des actions d’exploration via le Workshop et l’UrbanLab, des actions autour de l’IA, des actions dans les collèges (CCN et jeux pédagogiques), des parcours apprenants, une nouvelle promotion d’incubation, et l’appui à la mise en ligne de la nouvelle plateforme de la végétalisation/ville perméable. Un Comité Erasme sera mis en place pour assurer son rôle transversal, lier les demandes "terrain" aux priorités stratégiques, et renforcer le transfert des apports méthodologiques.
Chronologie des Événements Principaux (2021-2025)
– > 2021 : Mise en place de projets comme Géorienté, PaperZoom Saulaie, Plan Sève et FICHA.
– +51% de l’activité d’Erasme par rapport à 2021.
– > 2022 : Réinstallation d’Erasme au sein du Pôle PIXEL.
– Création du Portail Éco-citoyen.
– Expérimentation du Calque de Plantabilité.
– +33% d’activité par rapport à 2022 (année de réinstallation au Pôle PIXEL).
– > 2023 : Adoption du Projet Métropolitain des Solidarités (PMS) pour la période 2023-2027.
– Charte des Espaces Publics.
– Le 27 mars, le Conseil de la Métropole adopte le projet métropolitain des solidarités pour la période 2023-2027.
– > 2024 : Forte hausse de l’activité d’Erasme due à la structuration de son offre de services et à la montée en puissance des dispositifs (Incubateur, Datagora).
– Environ 50 projets initiés ou copilotés.
– 1400 professionnels et participants impliqués dans les formats d’Erasme.
– Travail avec 50% des directions métiers de la Métropole.
– 16 expérimentations coconduites et 25 projets terminés ou passés à l’échelle.
– Clôture du programme Larboratoire (initié en 2020).
– Immersion IA : plus de 300 agent·es formés, dont tous les directeur·rices.
– Participation et tests du jeu sérieux à Super Demain.
– Plus de 50 partenariats externes.
– > 2025 (Projections et Intentions) : Programme thématique sur l’IA, incluant le projet IA.rbre.
– Poursuite des Classes Culturelles Numériques (CCN) et de la Médiation Industrielle (TIGA).
– Mise en ligne de la nouvelle plateforme de la végétalisation (Canographia).
– Mise en place d’un Comité Erasme.
– DATAGORA (programme thématique Data/IA), sur l’exploration et l’exploitation des potentiels de la data par le prototypage rapide de datavisualisations et d’expérimentations. Programme IA en 2025 (copiloté avec le service Données Métropolitaines et l’Université de Lyon).
– INCUBATEUR (promotion d’intrapreneuriat), sur une thématique, pour incuber et travailler le dérisquage et la conduite agile de projets complexes. Avec la poursuite du double accompagnement du projet et du·de la porteur·euse (posture, culture, compétences) en promotions thématiques.
– TERRITOIRE APPRENANT : les Classes Culturelles Numériques se poursuivent sur la médiation numérique et l’éco-citoyenneté auprès des collégien·nes et enseignant·es via une programmation inspirante en lien avec les partenaires du territoire et l’Éducation Nationale.
– TIGA, la médiation industrielle (ex FA 14) se poursuit jusqu’à fin 2025, avec comme objectif de rapprocher l’industrie de son territoire et de la population, en ciblant plus particulièrement les collèges.
Casting des Personnes Clés du Rapport d’activité
– > Émeline Baume : Première vice-présidente de la Métropole de Lyon. Son éditorial ouvre le rapport d’activité.
– > David Boudineau : Directeur du département des ressources numériques à Nantes Métropole et à la ville de Nantes. Il témoigne de l’impact positif d’Erasme sur la reflexion de l’innovation à Nantes.
– > Laure Verdouck : Business Incubation partner - Innovation Lab Michelin. Elle compare l’accompagnement intrapreneurial d’Erasme avec celui du Michelin Innovation Lab.
– > Olivier Rouvière : Directeur-adjoint DT Villeurbanne, il témoigne du soutien apporté par Erasme au projet "MDML Contact" de sa direction.
– > Marianne Fauquembergue, Céline Arguimbaud et Shanna Crozes : DRH / EDCC / DC / Centre Formation. Porteuses du projet "Former Autrement", elles témoignent de l’accompagnement reçu par l’incubateur d’Erasme.
– > Benoit Canteteau : Danseur et chorégraphe, il mène des Classes Culturelles Numériques (CCN) en Loire-Atlantique.
– > François Morel : Directeur territorial Canopé - Direction territoriale Auvergne Rhône-Alpes. Il souligne le partenariat entre Erasme et Réseau Canopé pour les Classes Culturelles Numériques.
– > Yza, Valentine, Laurence : Enseignantes ayant participé aux Classes Culturelles Numériques. Elles témoignent de l’impact du programme sur leurs élèves.
– > Alexis Boudard : Directeur de l’Incubateur des Territoires - ANCT. Il témoigne de la collaboration entre son incubateur et le Lab Erasme de Lyon.
– > Josianne Marsan : Vice-doyenne à la recherche et à l’innovation à l’Université Laval et directrice du Centre de recherche en technologies de l’information et affaires (CeRTIA). Elle souligne l’importance des collaborations comme celles avec Erasme pour créer des synergies entre recherche académique et innovation pratique.
– > José Halloy : Chercheur au "Laboratoire Interdisciplinaire des Énergies de Demain (LIED, CNRS UMR8236)", Université Paris Cité. Il souligne la contribution d’Erasme à la réorientation des technologies numériques pour une transition vers un nouveau métabolisme technologique en harmonie avec notre planète.
– > Olivier Hamant : Directeur de l’institut Michel Serres et Directeur de recherche ENS / INRAE. Il témoigne du lien avec Erasme qui a permis d’aborder la question des récits de la robustesse, en co-construction.